Notre futur commun

« Vivre tous simplement pour que d’autres puissent simplement vivre » – Gandhi

En 1987, la Commission mondiale sur l’environnement et le développement de l’ONU publiait le rapport Our commun future (Rapport Brundtland), servant de base au Sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1992.

36 ans plus tard, les mots « Our commun future » raisonnent plus que jamais au travers des publications du GIEC, qui se fait le porte-parole de scientifiques inquiets pour l’avenir de l’Humanité.

Il n’y a pas grand-chose à ajouter aux mots de Antonio Guterres : le dernier rapport de synthèse du GIEC paru mardi 21 mars 2023 est un « guide pratique pour désamorcer la bombe à retardement climatique ». Cela est encore possible, mais plus pour longtemps.

Ce qui est bien, c’est que l’action n’aura jamais été aussi simple…puisqu’elle réside principalement dans une forme d’inaction ! Ne pas agir quand cela nuit, se satisfaire de ce que nous avons, apprendre à ralentir : « Vivre tous simplement pour que d’autres puissent simplement vivre ».

La synthèse des rapports du GIEC nous rappelle également que la lutte contre le réchauffement climatique passe par des politiques publiques à la hauteur des enjeux : ce n’est toujours pas le cas. Elle passe également par une mise en responsabilité des plus pollueurs : ce n’est toujours pas le cas. Nous devons tous agir proportionnellement à notre impact mais devons aussi obtenir que tous (concitoyens les plus pollueurs, structures étatiques, publiques et privées) se mettent en conformité avec les accords de Paris.

L’action reste plus que jamais légitime et nécessaire pour engager une transformation rapide et optimiste de la Société, de nos modes de vie et de consommation. L’action et l’engagement sont également légitimes pour ralentir, freiner ou stopper des décisions écocides. L’action s’appelle alors la lutte.

A droite : Rapport du GIEC : sur quoi devons nous miser pour faire face au réchauffement / 28 minutes Arte / 4 avril 2022